Il est difficile de ne pas être un adepte des théories de complot de nos jours. Le monde continue son déclin vers la démence. Comme le personnage d’Hamlet de Shakespeare, qui était hanté par le roi Hamlet assassiné. Cette hantise a lentement conduit le jeune prince à la folie et il n'a trouvé la paix que lorsqu'il l'a pleinement acceptée. Mais hélas, cela l'a aussi conduit à la mort. Semblablement, l’on peut dire que rien ne reviendra à la normale tant que la société, dans sa folie, ne se détruise pas.
Dans les années 1990, le grand public prenait les racistes pour des idiots, les homophobes pour des abrutis et tous ceux qui osaient faire du mal à un enfant pour le mal absolu. Mais en 2023, le racisme est revenu avec la force d'un ouragan, l'homosexualité est à nouveau liée à la déviance sexuelle et l'industrie médicale pratique des castrations et des mastectomies sur des enfants. La majorité des gens semblent y participer à un certain niveau, ou essayent d'ignorer complètement cette folie. Au lieu d'une voix unifiée de résistance, tout ce que nous obtenons, ce sont de petits commentaires désobligeants sur les médias sociaux. En simple termes, la société embrasse la folie au lieu de s'y opposer.
Lorsque les sites de tubes pornographiques ont commencé à apparaître, les acteurs de l'industrie adulte ont tenté de s'y opposer. Certes, ils étaient surtout motivés par le piratage et la perte de revenus. Mais, ne nous mentons pas, les professionnels du sexe savaient parfaitement à quoi aboutirait de laisser la diffusion de contenu pornographique au publique. Ils savaient également que les "Big Tech" sont les amis de personne et qu'ils sont surtout les ennemis de l'industrie du sexe. Pour l'industrie technologique, le modèle d'entreprise dominant est composé de trois éléments :
1. Profiter du travail acharné d’autrui sans les rémunérer
2. Trouver des méthodes technologiques pour contourner les lois qui ne leur sont pas favorables.
3. Détruire tout ce qui peut l'être. (Pour citer Zuckerberg, "Si vous ne cassez rien, c'est que vous n'avancez pas assez vite").
Laila Mickelwait, sur X, publie régulièrement des articles sur la façon dont Mindgeek a contribué à la maltraitance et au trafic d'êtres humains. Il y a de nombreuses personnes en colère qui veulent que cela cesse. Mais aucune d'entre elles n'admet (ou ne réalise) qu'elles ont été averties et qu'elles ont ignoré les avertisements. Qu'il s'agisse de prostituées de rue, d'escortes, de call-girls ou de stars du porno, tous ceux qui exercent une activité sexuelle pour gagner leur vies savent que les michés (clients) doivent être contrôlés. Il ne faut jamais leur donner carte blanche, car ils deviennent dangereusement stupides. Au moins, avec les prostituées de bord de la rue, le client craint de se faire asperger de spray au poivre ou de se faire casser la gueule par un proxénète.
Les sites de tubes pornographiques ont volé le pouvoir des travailleurs du sexe et l'ont donné aux clients.
Il y a toujours eu des lois qui régissent l'industrie du sexe. 18 USC 2257, The Child Protection and Obscenity Enforcement Act (loi sur la protection de l'enfance et la répression de l'obscénité) a été adoptée par le Congrès American en 1988. Elle exige que les producteurs tiennent des registres stricts sur les personnes apparaissant dans les vidéos pornographiques. D'autres lois encore exiges que les propriétaires de magasins veillent à ce que la pornographie qu'ils vendaient ne soit pas distribué de manière à ce que des mineurs puissent la voir.
L'industrie pornographique n'a jamais connu une période d'anarchie comme celle que les grandes entreprises technologiques connaissent aujourd'hui avec le porno. Avant 1988, les règles étaient appliquées par les proxénètes et le crime organisé. Le viol et le trafic pouvaient donner lieu à des attaques extrêmes et fanatiques de la part des forces de l'ordre evers tout le monde. La génération qui a créé le divertissement pour adultes lors des années 1970 n'hésite pas à admettre que bon nombre des abus qui ont tenue place étaient dus aux drogues illégaux. De même, ils sont prompts à admettre que ceux qui causaient trop de problèmes pour tout le monde se faisaient souvent casser les genoux. En comparaison, les abuseurs et les trafiquants d'aujourd'hui savent qu'ils s'en tireront très probablement.
L'amoralité est l'absence totale de moralité, y compris l'immoralité.
L'industrie pornographique a toujours été immorale. Elle ne manque pas de personnages hauts en couleur, de criminels, de pervers et d'imbéciles. Mais la plupart des travailleurs du sexe savent instinctivement qu'il existe des codes de conduite implicites. Par exemple, nous veillons à ce que toutes les personnes qui travaillent soient payées et à ce que les mineurs soient tenus à l'écart. Tout manquement à l'une ou l'autre de ces règles entraîne une mise à l'écart très rapide. Les stars du porno de la première génération des années 1970 vous diront que les mauvaises nouvelles voyagent plus vite que l'Internet moderne ne peut le faire.
En comparaison, les "Big Tech" ont absolument aucune moralité. Elles font tout ce qui leur rapporte de l'argent et ce qu'elles peuvent se permettre de faire. Les sites de tubes pornographiques ont juste à faire des tentatives timides pour réduire la criminalité qui ouvertement perpétrée sur leurs plates-formes. De cette façon, leurs avocats peuvent présenter devant un juge et prétendre qu'ils fassent des efforts pour corriger la situation. L'aide au piratage, la création de contenus à caractère pédophile et le trafic d'êtres humains pourraient tous être niés par la simple mention de leur processus de mise en œuvre. Officieusement, l'application de la loi n'a jamais été conçue pour être efficace, car cela nuirait au résultat final... Le profit !
Aujourd'hui, les entreprises informatiques entretiennent des relations sans précédent avec les gouvernements et les banques. La plus grande plateforme de tubes pornographiques a reçu son capital de deux anciens banquiers de Goldman Sachs qui géraient le fonds spéculatif Fortress. De telles personnes et un tel niveau de richesse permettent d'acheter une énorme quantité d'influence gouvernementale. La loi 18 USC 2257 est une loi américaine, mais la majorité des pays ont des réglementations très similaires. Tout ce qu'un gouvernement avait à faire, c'était d'appliquer les lois existantes, mais au lieu de cela, comme une conspiration mondiale, le monde s'est vu imposer le silence.
L'industrie pornographique n'est qu'un bouc émissaire pour empêcher le public d'examiner de près le comportement et les attitudes contraires à l'éthique des grandes entreprises technologiques. Personne au pouvoir ne veut vraiment mordre la main qui le nourrit ou, dans ce cas, qui le paie. Alors, combien d'organisations parmi celles qui commencent tout juste à exprimer leur inquiétude sont réellement déterminées à résoudre le problème ?
Parce que ce gâchis a commencé en 2007/2008, la question qui se pose aux quelques organisations qui se défendent est la suivante : "Où étiez-vous donc ?".
Corriger les fautes d'orthographe et de grammaire
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